Actualité Le mot du chapelain

16 Mai – Fête du Bienheureux Vladimir Ghika

sdr

Parce que l’Amour infini se donne totalement, nous devons aussi nous donner totalement.

Chers amis,

Nous fêtons le 16 mai Le saint de notre paroisse, le bienheureux Vladimir Ghika.

Voici ce que Jean Daujat écrivait en L’apôtre du XXe siècle Monseigneur Ghika:

 » Sa vie, son témoignage, sont d’une actualité extraordinaire […]
Parce que l’Amour infini se donne totalement, nous devons aussi nous donner totalement. Mgr Ghika insistait beaucoup sur ce don total de soi à Dieu, sans restriction, sans réserve, sans partage, pour les laïcs comme pour les prêtres, pour les gens mariés comme pour les religieux, dans le monde comme dans le cloître : lui-même l’a vécu et réalisé dans sa vie bien avant de recevoir le sacerdoce. Au fur et à mesure que grandissait sa charité, il a voulu cette offrande volontaire de lui-même de plus en plus totale, il l’a poussée jusqu’à renoncer à sa fortune, jusqu’à la ruine de sa santé, jusqu’à risquer la lèpre au service des lépreux, jusqu’à rester sous la persécution au service des persécutés, finalement jusqu’à cette mort misérable dans un cachot de prison, fin logique en pays de persécution d’une vie donnée à Dieu et à ses frères et consommation définitive de l’offrande volontaire de lui-même par amour : certes, on ne peut parler de martyre au sens le plus strict du mot puisqu’il n’a pas été tué, mais au sens large la qualification de martyr lui convient bien puisqu’il s’est exposé volontairement à une mort qui devait résulter de la longue suite des privations et des mauvais traitements .  »

Après l’arrivée du communisme Monseigneur Ghika a fait le choix de rester dans son pays la Roumanie, auprès de ses compatriotes en souffrance. Malgré une santé précaire il continue son activité sacerdotale. Le 18 novembre 1952 il est arrêté. Il subit plus de quatre-vingts interrogatoires nocturnes, il est menacé, battu et torturé et, après un simulacre de procès, est condamné à trois ans d’incarcération dans la prison de Jilava près de Bucarest. Ici, il prêche, raconte ses souvenirs et un peu de joie illumine les visages qui l’entourent. Pour lui, les murs de la prison n’existaient pas. Il était libre, parce qu’il faisait la volonté de Dieu ( Didier Rance, Courage et fidélité. L’Église gréco-catholique unie) . Le 16 mai 1954, il meurt d’épuisement.

Voici un très beau documentaire  sur sa vie:

Prière : Seigneur Dieu éternel et Tout-Puissant, qui avez donné au Bienheureux Vladimir Ghika, Prêtre et Martyr, le pouvoir de témoigner de la présence vivante de votre amour, même pendant la persécution, par son intercession et par son exemple, accordez-nous donne la grâce de persévérer dans votre service, dans la communion de la Foi apostolique. Par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

Les personnes qui recevraient des grâces ou des guérisons attribuées au Bienheureux Vladimir Ghika sont invitées à les faire connaître à : Arhiescopia Romano-CatolicaStr. General Henri Berthelot Nr 19, R- 010164 Bucarest (Roumanie).

L'auteur

Abbé Ioan-Thomas Răileanu

L'abbé Ioan-Thomas Raileanu est le Chapelain de la communauté francophone de l’archidiocèse de Bucarest - Rector Ecclesiae - et prêtre de la paroisse du Sacré-Cœur de Bucarest.
Tél. : +40754202026, paroisse@sacrecoeur.ro